L'album Time Does Not Exist est disponible !
Dans ce billet de blog, je reviens sur le processus créatif, mon passage dans l’émission Café Studio et les spécificités de la version cassette. 
                    Mon nouvel album Time Does Not Exist est disponible depuis une dizaine de jours sur les plateformes de streaming.
Les retours sont plutôt encourageants et j'ai eu le plaisir de voir qu'il était dans le top 12 mensuel du magazine spécialisé dans l'ambient Cyclical, au côté d'artistes comme Steve Roach ou Mickaël Bruckner. 
Une mise en lumière inattendue et appréciée pour un album amateur entièrement produit en home-studio, uniquement sur synthétiseur modulaire.
Si vous ne connaissez pas, je ne peux d'ailleurs que vous conseiller ce label, Cyclical Dream, qui, en plus d'éditer un magazine mensuel en ligne d'excellente qualité, propose régulièrement des sorties d'album ambient ou berlin-school qui méritent vraiment d'être découverts.
                    Cette sortie marque la conclusion d’un projet qui m’a accompagné tout au long de l’année. À l’origine, je pensais travailler sur quelque chose d’assez simple, un EP expérimental, mais le projet a finalement pris une ampleur bien plus grande que ce que j’avais imaginé avec, en point d'orgue, la production d'une cassette audio.
Pour en parler, j’ai eu le plaisir d’être invité dans l’émission Café Studio, animée par Adrien Perinot sur sa chaîne Projet Home Studio. Nous avons abordé de nombreux sujets autour de l’album : le processus créatif, les difficultés à trouver une forme définitive, les questions liées à la distribution numérique ou encore la fabrication de cassettes. 
L’entretien a aussi été l’occasion de montrer concrètement comment je travaille avec mon système modulaire Eurorack.
Ce type d’instrument impose en effet une démarche très particulière.
Contrairement aux logiciels de production musicale où tout est sauvegardable et modifiable à volonté, l’Eurorack ne propose ni presets ni mémoire de l'état du synthétiseur. 
Chaque prise est unique, et si l’on veut retrouver un son, c’est quasiment impossible. Cela oblige à capter l’instant, à accepter les « happy accidents » et à tirer le meilleur de ce que l’on a enregistré, même si tout n’est pas parfait. Et quand le résultat n’est pas satisfaisant, il faut parfois tout recommencer autrement.
                    C’est une approche presque à l’opposé de la production électronique moderne, qui repose beaucoup sur l’efficacité, la reproductibilité et une précision chirurgicale permise par les outils numériques. Mais ces deux façons de travailler ne s’excluent pas l’une l’autre. 
J’aime d’ailleurs piocher dans les deux mondes : la spontanéité du modulaire et la puissance des effets numériques, qui permettent d’élargir encore le champ sonore.
L’album est également disponible en cassette, fabriquée en France chez RTM et proposée sur Bandcamp. Cette édition a une particularité : le mixage est légèrement différent de la version numérique, puisque tous les morceaux s’enchaînent sans interruption en deux longues plages de trente minutes chacune. Une manière d’écouter le disque d’une traite, comme un voyage sonore continu.
La vidéo complète de l’émission Café Studio est accessible en replay sur la chaîne Projet Home Studio.
J’en profite pour remercier toutes celles et ceux qui ont pris le temps d’écouter l’album et de m’envoyer leurs retours. Vos messages sont précieux et motivants pour la suite.
Car oui, il y aura une suite !
                                
                
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Commentaires
Super ces informations sur ton processus créatif.
Très inspirant pour tenter des choses approchantes sur MPC en sampling de synthés divers.
J'ai vraiment aimé les détails!
Merci pour ton retour. En effet, cette méthode est super adaptée pour de la MPC, surtout que les effets sont plutôt bons donc à essayer !